PRESENTATION ET ORGANISATION

Peser pour mesurer

La gravimétrie est une méthode d’analyse basée sur la pesée. Elle permet de déterminer la quantité d’une substance présente dans l’eau en la pesant. C’est une technique simple, mais très précise, souvent utilisée pour mesurer des éléments comme les matières en suspension.

Séparer pour mieux identifier

Cette méthode sert à détecter et quantifier des ions (comme le nitrate, le chlorure ou le sulfate) présents dans l’eau. Elle fonctionne un peu comme un filtre très fin qui sépare les différentes substances selon leur charge électrique. Elle permet de connaître la composition minérale de l’eau avec une grande précision.

Détecter des métaux en traces avec une extrême sensibilité

L’AFS est utilisée pour la détection de métaux comme le mercure ou l’arsenic. Cette technique repose sur la fluorescence émise par les atomes lorsqu’ils sont excités par une source lumineuse. Elle est très sensible, idéale pour les analyses à l’état de traces.

Mesurer la charge organique et azotée

Par combustion à haute température, cette méthode décompose l’échantillon pour mesurer le carbone organique total (TOC) et l’azote total lié (TNb). Elle est essentielle pour évaluer la pollution globale d’une eau.

Mesurer les métaux avec une précision extrême

L’ICP-MS permet de détecter des éléments traces et ultra-traces, comme les métaux lourds, avec une précision exceptionnelle. L’échantillon est ionisé dans un plasma, puis analysé par spectrométrie de masse.

Incubation

Mesurer la demande biologique en oxygène

Cette méthode évalue la quantité d’oxygène consommée par les micro-organismes pour dégrader la matière organique présente dans l’eau, sur une période de 5 jours. Elle donne une indication sur la charge organique biodégradable.

Analyser les métaux alcalins rapidement

Utilisé pour mesurer des éléments comme le sodium ou le potassium, le photomètre de flamme détecte la lumière émise par les ions lorsqu’ils sont excités dans une flamme. C’est une méthode rapide et efficace.

Mesurer la lumière pour quantifier une substance

Cette méthode repose sur l’absorption de la lumière par une solution colorée. Elle permet de quantifier de nombreux paramètres (phosphates, ammonium, nitrite…) avec une grande simplicité et une bonne sensibilité.

Des résultats en quelques minutes

Les tests rapides sont des méthodes simples et efficaces pour obtenir des résultats immédiatement sur le terrain ou en laboratoire. Ils sont souvent utilisés pour vérifier des paramètres comme la DCO (demande chimique en oxygène), l’ammonium ou les nitrates.

Analyser les micropolluants non volatils

Le LC-MSMS est utilisé pour détecter des substances qui ne peuvent pas être transformées en gaz, comme certains médicaments, résidus de plastifiants ou herbicides. L’eau passe d’abord par une séparation en phase liquide, puis les composés sont analysés en profondeur grâce à la spectrométrie de masse. Cette méthode est très sensible et permet de détecter des traces de contaminants à l’état de microgrammes ou nanogrammes par litre.

Détecter des traces de substances volatiles

Cette technique sophistiquée permet d’identifier et de mesurer des composés organiques présents en très faibles quantités dans l’eau, comme les solvants, certains pesticides ou hydrocarbures. Les substances sont d’abord séparées sous forme de gaz (chromatographie en phase gazeuse), puis analysées en détail par spectrométrie de masse, qui les « pèse » avec une extrême précision. Le couplage en tandem (MS/MS) améliore encore la sensibilité et la fiabilité des résultats.

Mesurer les hydrocarbures et composés organiques légers

Le GC-FID est utilisé pour quantifier les hydrocarbures ou d’autres composés volatils en analysant la flamme produite lors de leur combustion. C’est une méthode rapide, robuste et particulièrement efficace pour le suivi de pollutions hydrocarburées.

Identifier avec précision les composés organiques volatils

Le GC-MS combine la séparation des substances volatiles avec leur identification par spectrométrie de masse. Il permet de détecter, identifier et quantifier un large éventail de composés, souvent en complément du GC-FID.

Explorer les polluants inconnus – analyse non ciblée

Le LC-HRMS permet d’analyser un échantillon sans liste prédéfinie de substances. Grâce à sa très haute résolution, il identifie des polluants émergents ou inattendus. Cette approche « non target » est de plus en plus utilisée pour la surveillance environnementale avancée.

Concentrer et purifier les échantillons

Cette étape de préparation des échantillons consiste à piéger les polluants sur un support solide avant leur analyse. Elle permet de concentrer les substances d’intérêt et d’éliminer les interférences. Indispensable pour les analyses sensibles par LC-MSMS ou GC-MSMS.

Concentrer les micro-organismes pour les détecter

L’eau est filtrée à travers une membrane fine qui retient les bactéries. Cette membrane est ensuite placée sur un milieu de culture adapté pour favoriser la croissance des colonies. Cette méthode est très utilisée pour rechercher E. coli ou les coliformes totaux.

Mélanger directement l’échantillon avec le milieu de culture

Dans cette méthode, l’échantillon est incorporé dans un milieu gélosé liquide, puis versé dans une boîte de Petri. Les colonies se développent dans toute l’épaisseur du gel, ce qui permet une bonne visualisation et numération. Utilisé notamment pour les germes aérobies mésophiles.

Estimer la concentration bactérienne par probabilités

Méthode statistique basée sur des tubes à dilutions successives, dans lesquels on observe la croissance bactérienne. Elle permet d’estimer le nombre probable d’organismes dans un échantillon. Cette méthode est utilisée lorsqu’une précision absolue n’est pas nécessaire, mais qu’on souhaite une estimation robuste.

Miniaturiser la méthode NPP pour un traitement plus rapide

Une version modernisée de la méthode NPP, utilisant des microplaques à puits multiples, qui permet de tester plusieurs dilutions en parallèle avec un plus petit volume d’échantillon. Elle est plus rapide et plus automatisable, tout en gardant une bonne sensibilité.

Les petits animaux qui nous en disent long sur la rivière

Les macroinvertébrés sont de petits animaux aquatiques visibles à l’œil nu, comme les larves d’insectes, les escargots d’eau ou les crustacés. Leur présence ou leur absence est un excellent indicateur de la qualité d’un cours d’eau. Certaines espèces ne survivent que dans une eau propre, tandis que d’autres tolèrent la pollution. En les étudiant, on peut donc évaluer l’état écologique des rivières de manière fiable.

Des algues microscopiques révélatrices de la qualité de l’eau

Les diatomées sont des algues unicellulaires qui vivent accrochées aux pierres, aux plantes ou en suspension dans l’eau. Elles réagissent très rapidement aux changements de qualité de l’eau, notamment à la pollution par les nutriments ou les métaux lourds. Leur analyse permet de détecter des déséquilibres parfois invisibles autrement.

La végétation aquatique comme indicateur de santé des milieux

Les macrophytes regroupent les plantes aquatiques visibles à l’œil nu : herbiers, roseaux, mousses, etc. Leur développement et leur diversité sont influencés par la lumière, les nutriments ou la vitesse du courant. En observant quelles espèces poussent dans une rivière ou un étang, on peut en apprendre beaucoup sur son état écologique.

Les sentinelles des milieux aquatiques

Les poissons sont des indicateurs essentiels de la qualité et de la biodiversité des cours d’eau. Leur présence, leur diversité et leur comportement reflètent l’état général de l’écosystème, notamment la disponibilité de nourriture, la qualité de l’eau, et les conditions d’habitat. Certaines espèces sont sensibles aux pollutions ou aux modifications du milieu, tandis que d’autres sont plus tolérantes. En étudiant les populations de poissons, on obtient un aperçu complémentaire et précieux de la santé écologique des milieux aquatiques.