Présence d’algues bleues dans les eaux de baignade luxembourgeoises: Aggravation de la situation au Lac de la Haute-Sûre et au Lac de Weiswampach

Communiqué de presse (21.09.20)

Présence d’algues bleues dans les eaux de baignade luxembourgeoises:

Aggravation de la situation au Lac de la Haute-Sûre et au Lac de Weiswampach

 

Les mesures effectuées sur le terrain ainsi que les analyses de l’eau réalisées au niveau des six plages officielles du lac de la Haute-Sûre et des plages du lac de Weiswampach y ont révélé la présence de cyanobactéries toxiques en densités importantes et la présence de toxines pouvant causer des troubles de santé chez l’homme et les animaux. Une interdiction de baignade et de toute activité nautique est de ce fait prononcée avec effet immédiat pour l’ensemble du lac de la Haute-Sûre et pour le lac de Weiswampach.

De ce fait, l’Administration de la gestion de l’eau, en concertation avec la Direction de la santé, recommande au public de :

- ne pas laisser les chiens et autres animaux domestiques boire l’eau du lac,

- ne pas consommer les poissons pêchés.

Si vous éprouvez des problèmes de santé après la baignade, veuillez vous adresser à votre médecin traitant en mentionnant le contact éventuel avec des cyanobactéries toxiques.

Il y a lieu de souligner qu’il n’existe aucun risque lié à la consommation d’eau potable issue du lac de la Haute-Sûre comme le prélèvement de l’eau brute se fait en profondeur (25m) où la concentration de cyanobactéries est très faible et que le système de traitement en place permet d’éliminer efficacement les toxines des cyanobactéries.

En ce qui concerne les étangs de Remerschen, l’interdiction de baignade et de toute activité nautique doit être maintenue.

La situation actuelle concernant les eaux de baignade (le lac de la Haute-Sûre, le lac de Weiswampach et les étangs de Remerschen) peut être suivie sur le site internet de l’Administration de la gestion de l’eau (www.waasser.lu). Des dépliants portant sur la thématique des cyanobactéries peuvent également y être téléchargés.

 

Communiqué par l’Administration de la gestion de l’eau (AGE)

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