Remise du label "Drëpsi" à l'occasion de l'Oekofoire

Vingt communes et un syndicat d’eau luxembourgeois se voient décerner le label "Drëpsi, mir schaffe fir proppert Drénkwaasser" pour leurs efforts dans le domaine de la gestion de l’eau potable.

Le ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, M. Jean-Marie Halsdorf, a invité pour l’occasion de la remise de ce label à une conférence de presse lors de la journée d’ouverture de "l'Oekofoire" le vendredi 14 septembre 2007.

En 2006, l’Administration de la gestion de l’eau a introduit le label "Drëpsi" pour récompenser les communes qui ont élaboré leur dossier technique et dès lors affiché leurs efforts pour la gestion de la qualité de l’eau potable. À ce jour, 53 communes et 5 syndicats ont reçu cette distinction renouvelée chaque année pour récompenser les efforts continus des autorités communales dans le domaine de l’eau potable. Actuellement, environ 60 autres communes et syndicats ont entamé l’élaboration d’un audit. En revanche, en violation du règlement grand-ducal du 7 octobre 2002 relatif à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, 12 communes n’ont toujours pas entamé l’audit technique de leurs infrastructures qu’il aurait fallu terminer avant le 7 octobre 2005.

La bonne qualité de l’eau potable n’est pas un hasard, mais le résultat direct des efforts permanents entrepris jour par jour par les fournisseurs pour assurer la surveillance, l’entretien et la maintenance des différents éléments du réseau d’eau potable. S’y ajoutent des travaux de réhabilitation et de construction ainsi que le contrôle régulier de la qualité de l’eau potable pour sécuriser l’alimentation en eau potable.

Le renouvellement des infrastructures d’approvisionnement en eau potable demandent un investissement continu de la part des communes. Sachant que la valeur patrimoniale des réseaux de distribution luxembourgeois avoisine la somme considérable de 1,5 milliards d’euros, la maintenance en bon état de ce patrimoine national nécessiterait environ 30 millions d’euros par an.

Au niveau national, 35 millions de m3 d’eau potable sont distribués annuellement par les réseaux publics au Luxembourg, dont 20 millions issus de sources et de puits et 15 millions de la station de traitement des eaux du lac d’Esch-sur-Sûre. La consommation luxembourgeoise en eau potable s’élève en moyenne à 200 litres par habitant et par jour, consommation industrielle incluse. Le Luxembourg se place ainsi dans la moyenne des pays européens. En général, on remarque que la consommation d’eau du secteur industriel diminue, mais qu’en revanche, la consommation totale de la population augmente, un phénomène dû à l’augmentation constante de la population résidente du Luxembourg.

La disponibilité des ressources en eaux souterraines est un phénomène naturel. La période 2003-2005 était caractérisée par un très faible taux de précipitations avec un déficit prononcé pendant les périodes hivernales qui s’est traduit par une diminution du niveau de la nappe phréatique. En effet, les précipitations abondantes et la faible évapotranspiration en saison froide se traduisent généralement par une saturation plus ou moins avancée des sols et, donc, par une recharge profonde des aquifères. Or, la baisse du déversement des sources qui résultait des hivers inhabituellement secs était d’autant plus grave que la forte chaleur estivale incitait la population à consommer davantage l’eau du robinet. Pendant l’été 2006, les autorités publiques ont dû déclencher des mesures d’économies d’eau afin d’assurer une alimentation en eau potable continue et sécurisée de la population.

Pendant l’hiver 2006, la pluviométrie a retrouvé un taux normal. La recharge des eaux souterraines est un processus lent et l’on constate actuellement une stabilisation des niveaux des nappes d’eau souterraine qui restent cependant encore très bas. Suite au temps pluvieux de l’été 2007, la consommation d’eau s’est stabilisée à un taux normal et il n’était dès lors pas nécessaire de prononcer une "phase orange".

Le label "Drëpsi" est décerné aux vingt communes:

Bascharage, Bech, Bertrange, Bissen, Bous, Burmerange, Consthum, Contern, Diekirch, Grevenmacher, Koerich, Lenningen, Manternach, Mersch, Mondorf les Bains, Roeser, Schengen, Septfontaines, Strassen et Wellenstein et au syndicat SESE

Pour plus d’information contactez

Administration de la gestion de l’eau
51-53, rue de Merl L-2146 Luxembourg
Tél. : 26 02 86-1,
www.waasser.lu

(communiqué par le ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire/Administration de la gestion de l’eau)

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