Présentation du site Internet "WaasserGIS" et remise du label "Drëpsi"

Le 16 septembre 2006, le ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, Jean-Marie Halsdorf, a présenté le site Internet "WaasserGIS" ainsi que le dossier "Rapport d'analyse des risques" et a remis le label "Drëpsi".

Mise en ligne du portail Internet géographique "WaasserGIS"

Dans le cadre de l’"Oekofoire", l'Administration de la gestion de l’eau a présenté, en coopération avec la Maison de l’eau de Rédange, un portail géographique sur le thème de l’eau. Ce portail sert à rendre certaines données de l’administration accessible au public. Le portail est disponible sous l’adresse http://gis.eau.etat.lu.

Les données de l’Administration de la gestion de l’eau concernent entre autres les domaines de la prévention des crues (cartes des zones d’inondation), des eaux potables, des eaux souterraines, de la qualité des eaux, de la pêche ainsi que de l’assainissement et sont présentées sur un fond de cartes topographiques de l’Administration du cadastre et de la topographie. Toutes ces informations sont présentées sous forme de cartes géographiques.

L’accessibilité publique du site "WaasserGIS" constitue une étape importante en vue de satisfaire les obligations de la directive cadre sur l’eau de l’UE (2000/60/CE) dans le domaine de la participation du public, ainsi que de la Convention d’Århus qui prescrit la publication d’informations sur l’environnement.

Le label "Drëpsi"

Lors de l'"Oekofoire", le ministre a remis le label officiel "Drëpsi" récompensant les efforts en matière de gestion de la qualité de l’eau potable aux bourgmestres des 8 communes de Bettembourg, Boulaide, Differdange, Hobscheid, Pétange, Rumelange, Sanem et Schieren, ainsi qu’au président du Syndicat des eaux du Barrage d’Esch-sur-Sûre (SEBES).

Afin de garantir la salubrité de leur eau destinée à la consommation humaine, les distributeurs d’eau potable luxembourgeois sont obligés, conformément au règlement grand-ducal du 7 octobre 2002, de faire effectuer un audit technique relatif à l’état de leurs infrastructures d’eau potable. Cette analyse, qui doit être exécutée par un bureau d’études indépendant et agréé par l’État, étudie l’état et l’entretien des captages d’eau, des puits, des réservoirs ainsi que des conduites d’eau potable.

Le souci de garantir un approvisionnement en eau potable d’une bonne qualité était l’occasion d’introduire un audit à réaliser par les fournisseurs d’eau lors de la transposition en droit national de la directive de l’UE relative à l’eau potable (1998/83/CE). Dans ce contexte, l’Administration de la gestion de l’eau agit en tant que partenaire des communes et syndicats d’approvisionnement en eau potable. Une condition essentielle pour arriver à une bonne qualité de l’eau potable est l’entretien minutieux des infrastructures concernées.

Ainsi, le label "Drëpsi" est remis aux communes et à un syndicat d’eau potable exemplaires qui, par le biais de cet audit, ont franchi une étape importante en vue de l’obtention d’une bonne qualité de l’eau.

Une collaboration étroite avec les communes et les syndicats d’eau potable

Seul cet audit technique de l’approvisionnement en eau potable permet de détecter les points faibles éventuels, de prévoir les mesures correctives nécessaires et, de cette façon, de garantir à long terme une eau potable de bonne qualité. Les 8 communes et le SEBES auxquels le "Drëpsi" a été remis, ont présenté cet audit auprès de l’Administration de la gestion de l’eau. En ajoutant les habitants de ces communes à ceux des communes de Betzdorf, Dudelange, Esch-sur-Alzette, Larochette, Leudelange, Luxembourg, Mondercange, Neunhausen, Steinsel et le Syndicat des eaux du Sud (SES) décerné le 25 avril 2006 par le ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire ce seront 46% des citoyens habitant au Luxembourg qui profiteront des avantages du label "Drëpsi".

Actuellement, environ 60 autres communes et syndicats ont entamé l’élaboration d’un audit.

Éveiller la conscience

Il est important que les consommateurs sachent que l’approvisionnement en eau potable s’effectue au moyen d’une infrastructure technique complexe. Au Luxembourg par exemple, environ 4.600 km de conduites d’eau sont nécessaires à la distribution de l’eau potable. Dans notre pays, l’eau potable est la denrée alimentaire la plus minutieusement contrôlée. En outre, pour l’eau potable distribuée, les valeurs limites sont plus strictes que pour l’eau minérale.

Une deuxième partie du dossier technique

La prochaine étape en vue d’un approvisionnement en eau potable de haute qualité est la deuxième partie du dossier technique. Il s’agit en l’occurrence d’un rapport d’analyse des risques qui est censé guider le fournisseur d’eau potable vers une gestion de qualité de son service et permettant de réagir de façon adéquate et efficace en cas de situation d’urgence avec risques imminents de pollution des eaux distribuées aux consommateurs.

Dernière mise à jour